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Synthèse des travaux Synthèse du colloque : « Azawad, après trois années de l’intervention internationale : bilan et perspectives »

Le Centre Sahel pour l’Expertise et le Conseil a organisé mercredi 16 mars 2016 un colloque intitulé : « Azawad après trois années de l’intervention internationale : bilan et perspectives ».

Des experts, chercheurs et spécialistes ont participé aux travaux, ainsi que des représentants des parties concernées au premier chef. Y ont assisté certains membres du corps diplomatique, arabe et occidental.

Les travaux furent introduits par le mot du président du Centre Sahel-EC, Dr. Mohamed Abba Sidi Jeilani ; ce dernier a expliqué le but du colloque, en l’occurrence porter un regard analytique sur la situation qui prédomine au nord du Mali et l’impact de l’ingérence étrangère, après 4 années consécutives de conflit.

«Nous entendons par ce colloque et les contributions de ces chercheurs mettre en discussion l’intervention internationale, en évaluer l’impact – positif soit – il ou négatif – sur la population locale, mais aussi dresser le bilan général de la situation, aussi bien sur le plan local que régional », ajoute Monsieur Mohamed Abba Jeilani.

Les communications du colloque se sont succédé selon le schéma suivant :

– une note d’encadrement, produite par le Centre Sahel-EC,

– une intervention du juge-chercheur Ahmed Abdallah Al Moustafa magistrat Spécialistes des groupes armés

– une communication présentée par le délégué de l’état-major des armées mauritaniennes, le colonel Mohamed El Moustafa Al Sakhawi ;

–  d’autres participants ont développé chacun, un aspect connexe au sujet, dont :

Moussa Ould Hamed ,  journaliste

Al Houssein Ould Meddou : journalist

Ely Ould Sneiba : ancien Commandant de l’Armée nationale

Outre ces contributions, des représentants des mouvements du nord du Mali ont eu à témoigner, longuement ; parmi eux, il convient de relever la présence de Monsieur Moussa Ag Attaher, représentant au Maroc du Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA).

Les participants ont traité les différents aspects de la question. La plupart concluaient au constat  d’une « ingérence étrangère » en lieu et place d’une « intervention internationale » ; cette redéfinition des termes leurs semblait plus appropriée à la réalité du terrain.

 

Ils estiment que la question se pose aussi bien au-delà du Mali, dans tous les pays théâtres d’une implication extérieure, de même nature ou intensité.  La question demeure de savoir, si l’ingérence fait partie de la résolution d’une crise ou, au contraire, constitue un facteur de sa complication.

Certains intervenants ont confirmé qu’au regard de nombreux précédents, y compris celui du nord-Mali, ceux illustrent, sans détour, un paramètre essentiel de la complication.

En effet, certains groupes visés par l’intervention s’en servent, comme prétexte pour la multiplication et l’intensification de leurs activités, le recrutement de nouveaux combattants ; ils vont parfois jusqu’à mobiliser, contre le gouvernement, les outils classiques de propagande sur la domination étrangère.

Les participants ont présenté les cas de l’ingérence américaine en Afghanistan,  Iraq voire au Mali, comme  des exemples de mutation, d’une opération ponctuelle d’ingérence vers une entreprise de colonisation, tout au moins, de facto.  Une telle évolution de la perception médiatique a produit l’effet inattendu d’un afflux de combattants, venus de partout, pour participer à des guerres non-conventionnelles d’où la hausse de l’insécurité et une déstabilisation récurrente.

Les participants soulignaient, aussi, les rapports et documents de l’Organisation des Nations Unies où l’intervention dans le nord du Mali était jugée « insuffisante » et inapte à mettre fin à la radicalisation violente. Ces textes considèrent et décrivent une guerre par procuration, inutile et sans issue.

Parmi les points les plus importants soulevés par les chercheurs, celui du retard de l’intervention internationale au nord du Mali. Celle-ci n’avait eu lieu qu’après un an de contrôle, par les groupes armés, d’un vaste territoire, peuplé de 2 millions d’habitants, sur une superficie supérieure celle, réunies, de la France et de la Belgique.

Aussi cette intervention n’a pas œuvré à rendre justice ni résoudre les litiges à l’origine du passage à la violence armée ; du défaut de résultat à courte et moyen terme, découle que l’intervention cessa de bénéficier du préjugé favorable de la population locale. Certains y suspectaient une mission accomplie pour le compte des pays intervenants, afin de préserver leurs intérêts propres et non pas ceux du Mali, des pays voisins ou encore des populations locales.

Les conférenciers ont également critiqué les forces internationales au motif qu’elles ne sont pas préoccupées par le renfoncement des capacités de l’Etat bénéficiaire de l’intervention ; est ainsi perdu de en vue l’objectif de permettre, au gouvernement, de prendre le relais, dans une phase ultérieure, à la fin du déploiement des forces étrangères.

Or, les capacités de l’Etat malien ne sont pas améliorées tandis que l’Etat intervenant a conservé toute sa puissance sur le terrain et devenait, alors, le premier acteur du maintien d’une stabilité, encore aléatoire, fragile.
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Les intervenants ont insisté sur le fait que le conflit de l’Azawad constitue une crise à dimensions multiples : politique, sécuritaire, économique et sociale.

Se limiter à l’aspect politique ou sécuritaire relèverait de l’erreur. Le défaut de l’adoption d’une résolution consentie par les parties principales constitue une menace sécuritaire radicale pour la paix et la sécurité, à la fois sur le plan régional et mondial.

Les chercheurs ont souligné le rôle de l’armée de la Mauritanie qui s’articule autour de trois éléments qui fondent sa doctrine, à savoir :

–          La défense de l’intégrité territoriale contre toutes menaces potentielles.

–           La contribution au maintien de l’ordre sur l’ensemble du territoire national.

–         La contribution aux efforts internationaux pour le maintien et la préservation de la paix sur le plan mondial.

Ils ont ajouté qu’au moment de l’intensification de la crise, l’armée mauritanienne a œuvré pour la sécurisation des frontières, en collaboration avec les parties internationales impliquées sur le terrain. De même, elle a empêché l’usage du territoire national comme lieu de passage ou point de transit pour préparer, voire effectuer des attaques contre l’un ou l’autre des protagonistes.

L’armée a également encadré l’accueil des réfugiés de l’Azawad et organisé leur installation dans les camps établis, pour eux, dans l’est de la Mauritanie ; elle était représentée par des observateurs pour le suivi de la mise en œuvre de l’accord du cessez-le-feu conclu et coopère ; de manière permanente, avec les pays engagés sur le terrain et le groupe de 5 pays du Sahel (G5 Sahel).

Les chercheurs et conférenciers ont réitéré le primat d’une résolution malienne du conflit ; il revient, d’abord aux acteurs maliens, d’œuvrer à une solution globale et inclusive, sur la base d’engagements sincères. Les autres parties contribueraient, uniquement, à l’appui et la facilitation ; elles ne sauraient se substituer aux maliens ou en jouer le rôle, par procuration.

Les intervenants ont été unanimes sur le fait que le règlement du conflit ne pourra nullement se suffire de l’approche militaire, car les solutions par les armes s’avèrent de court terme et le but d’une action de contrainte consiste, justement, à réunir les prémisses d’une normalisation politique.

 

Les chercheurs ont rappelé l’ancienneté de cette crise et son enracinement depuis quelques décennies ; ils ajoutaient l’inanité des accords adoptés durant les dernières décennies, par déficit de suivi. La négligence des griefs historiques soulevés par les populations de cette région a conduit à l’émergence d’un nouveau paramètre, celui de mouvements djihadistes armés, lesquels incarnent, aujourd’hui, le principal défi dans la région.

Aussi, les participants soulignaient l’aspect le plus alarmant dans cette crise : la création, dans la région, d’un foyer d’anarchie,  propice à l’économie du crime et un terrain fertile au développement de groupes et d’activités illicites, dont l’influence, grandissante, fait fi des frontières et érode l’autorité des Etats.

Enfin les participants sont parvenu aux recommandations suivantes :

1-    La quête minutieuse, afin de parvenir à une solution durable au conflit de l’Azawad, de plus en plus durci, réduisant cet espace à un sanctuaire de l’illégalité, source d’instabilité générale dans la sous-région et le monde.

 

2-    L’invitation, des parties de la crise – le gouvernement malien et les mouvements de l’Azawad – à revoir leurs positions et faire preuve de concessions mutuelles pour parvenir à un règlement consenti et acceptable, de tous.

 

3-    L’incitation des Etats de la région et des acteurs internationaux à soutenir les efforts, des maliens, pour la réalisation de la paix et la stabilité et à  renoncer aux ingérences dans les détails, susceptibles d’entraver un accord ou freiner la réconciliation.

4-    La réalisation d’une évaluation objective de l’intervention internationale, pour mettre, devant leurs responsabilités, les institutions onusiennes et les forces extérieures, si la recherche établit, à charge, des torts supérieurs aux avantages.

5-    Constituer une force régionale capable de coopérer et d’interagir avec les institutions du Mali, pour faire face aux dangers transfrontaliers. Celle-ci devrait constituer une alternative aux troupes non-africaines, dont l’implication exacerbe le conflit.

Avoir présent à l’esprit, lors du règlement de la crise, tous les paramètres y compris la dimension sociale, économique, politique et sécuritaire.


Contribution au débats de l’état-major Général des Force Armée par Colonel / Mohammed Muostafa Sakhaawi – l’Etat-major Général des Armées

 

Au nom d’Allah le Très Miséricordieux

Louange à Allah, et paix et bénédictions soient sur le Messager d’Allah

Messieurs,

Paix, miséricorde et les bénédictions d’Allah

(Salamou Aleikoum Wa Rahmatou Allah wa Barakatouh)

C’est une grande joie et un énorme plaisir pour moi de participer avec vous en ma qualité de représentant de l’establishment militaire, dans cette table ronde organisée par le Centre SAHEL pour l’expertise et les conseils sous le thème: « Azawad, trois ans après l’intervention internationale: Réalités et perspectives. »

Cette occasion me permet de renouveler l’ouverture et l’intérêt de l’establishment militaire vis-à-vis des différentes activités de réflexions qui se focalisent sur les défis de sécurité croisant avec ses compétences, donc, et en fidélité à la nature de l’institution à laquelle j’appartiens, et que je représente, mon intervention se limiterait sur l’approche et l’interpellation de l’aspect sécuritaire du problème, et les implications de sécurité posés par ce problème d’Azawad, laissant aux honorables universitaires, politiciens et chercheurs la tâche de la recherche et la discussion des autres intrants et problématiques.

Mesdames et Messieurs,

Le problème Azawadien est un problème essentiellement politique, économique et social, mais la façon avec laquelle il a été traité, le fait que les frères maliens n’ont pas pu y arriver un accord permanente et durable, et les circonstances internationales au cours des dernières années sont des facteurs qui ont contribué à faire sortir ce problème de son contexte économique et politique pour le transformer en un problème de sécurité très grave –un problème qui pose un défi de sécurité principalement pour les frères maliens, en particulier, pour le voisinage en général, et peut-être pour le monde si la situation continue telle qu’elle est.

Mesdames et Messieurs,

Les forces armées mauritaniennes fonctionnent conformément à une doctrine de combat centrée sur trois points, à savoir:

– La défense de l’intégrité territoriale de la République Islamique de Mauritanie, contre toute menace,

– Participation au maintien de l’ordre sur le territoire national de la République,

– La participation aux efforts internationaux de maintien de la paix

Partant de cette doctrine de combat, et en application des directives des plus hautes autorités de l’État, les forces armées nationales ont contribué et continuent de contribuer en réponse à ses fonctions initiales et à la demande du système des Nations Unies, aux efforts visant à solutionner et faire face aux défis en matière de sécurité dans la République du Mali, sur continent africain et au Moyen-Orient.

Les forces armées ont tenu à respecter à la lettre, au milieu des événements dans la République du Mali, leurs objectifs et leur doctrine, et ont concentré leurs efforts principalement sur la fortification de la frontière, la sécurisation des réfugiés, la participation active aux efforts des Nations Unies pour maintenir et installer la paix, et le renforcement de la coopération en matière de sécurité au niveau régional et continental.

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À cet égard, les forces armées mauritanienne sont:

– La sécurisation des frontières mauritaniennes avec la République du Mali empêchant ainsi quiconque d’utiliser le territoire Mauritanien comme un point de départ ou de transit pour menacer la sécurité de la République du Mali.

– Laisser les frontières ouvertes pour les réfugiés, leur accueil et leur sécurisation dans le camp « Mbera ».

– Participation avec observateurs militaires sous l’égide de l’Organisation des Nations Unies pour surveiller le respect de l’accord signé entre les Parties maliennes.

– Une coordination permanente et efficace avec les autorités maliennes, et avec les pays du champ, et le voisinage, et la création et l’activation des espaces communs de coopération en matière de sécurité, tels que: (Les Etats du champ, le Sahel) afin d’assurer une approche optimale plus efficace vis-à-vis des répercussions sécuritaire du dossier malien très épineux.

Ces actions entreprises ces dernières années par les plus hautes autorités du pays ont permis la remise en état de nos forces armées, et de les rendre capables de mener à bien les tâches qui lui sont confiées en fonction de leur doctrine ; les forces armées ont tenu à l’application à la lettre et le respect strict de cette doctrine dans tous les objectifs, les stratégies et les actions.

Ces efforts entrent dans le cadre d’une politique consciente qui a permis le renforcement continu des capacités de nos forces armées, et la confirmation de leur efficacité, non seulement dans la défense de la frontière, et la participation à l’établissement de la sécurité et de la tranquillité, mais aussi par la contribution active dans les efforts internationaux de maintien de la paix déployés par le système des Nations Unies comme témoigné par le Secrétaire général de l’ONU lors de sa récente visite dans notre pays. C’est ainsi que nos forces armées participent actuellement dans les efforts de la communauté internationale pour l’instauration et le maintien de la paix dans: la Côte d’Ivoire, la République centrafricaine, comme elles avaient déjà participé à ces efforts en Syrie.

Mesdames et Messieurs,

La solution du problème Azawadien incombe principalement aux frères maliens ; il ne peut pas être militaire, parce que les solutions militaires, comme prouvé par de nombreuses expériences à travers l’histoire, ne peuvent être que temporaires, et doivent préparer des solutions plus profondes et plus durables. Toute solution politique qui n’exclut aucune partie, et prend en compte les demandes et exigences économiques et sociales de tous dans le cadre de l’intégrité territoriale de l’Etat Malien aura une grande chance de succès.

 

 

Mesdames et Messieurs,

Je ne peux conclure avant de remercier le frère Mohamed Abe Sidi El Jeilani, et à travers lui, le centre SAHEL pour l’Expertise et les Conseils pour avoir donner cette occasion à notre Institution pour participer à ce débat constructif, avec les meilleurs chercheurs et universitaires, sur un problème auquel notre Institution accorde une attention particulièrement grande.

Je vous remercie.

Wa Salamou Aleikoum Wa Rahmatou Allah wa Barakatou

 


Intervention à la journée de réflexion: Magistrat/Ahmed Abdallahi Al-Moustapha

L’Azawad…trois ans d’intervention internationale : Quelles réalités? Et quelles perspectives?

Organisé par: Le centre SAHEL d’expertise et de conseil à Nouakchott

Mesdames et messieurs ;

Je suis heureux d’être parmi ce parterre d’Hommes de culture, d’intellectuels, de  penseurs qui s’intéressent à ce sujet.

Je voudrai à cette occasion remercier infiniment nos frères au Centre SAHEL d’Expertise et Conseil, sous la direction de mon frère Mohamed Abba Ould Sidi Ould El Jeilany pour  l’aimable invitation à participer à ce séminaire sur cet important thème.

Je présente mes excuses  quant au niveau de cette intervention,  car j’ai été informé un peu tardivement. J’ai également reçu le document introductif de cette session en retard. Aussi, je précise que j’interviens à titre personnel en tant qu’observateur pour ne pas dire spécialiste ou expert.

Premièrement:  je commence mon intervention par quelques remarques sur le document introductif du séminaire:

Il s’agit d’un excellent document,  par son contenu, sa solide formulation. Le tout doublé d’un caractère inclusif de toutes les dimensions du sujet.

Cependant, j’ai quelques observations sur le document notamment:

1-    L’appellation ‘’Azawad’’ dans l’intitulé de la journée de réflexion: En effet, l’appellation officielle d’usage dans les organismes de recherche, les médias, et de nombreuses parties est:   ‘’le septentrion Malien’’. Bien que connu historiquement, le concept ‘’Azawad’’ a été utilisé par les groupes armés pour désigner la région après leur prise de contrôle de celle-ci. Il est clair donc que l’usage de ce concept ‘’Azawad’’ pourrait s’accorder avec leurs terminologies et leur littérature.

2-    Le terme «extrémisme violent»: Il a été largement utilisé récemment pour remplacer le terme «terrorisme» qui donne l’impression d’un sens positif dans le monde islamique, et derrière lequel les extrémistes se sont réfugiés se référant à des versets coraniques dont: ‘’Et préparez [pour lutter] contre eux tout ce que vous pouvez comme force et comme cavalerie équipée, afin d’effrayer l’ennemi d’Allah et le vôtre, et d’autres encore que vous ne connaissez pas en dehors de ceux-ci mais qu’Allah connaît’’ (8:60). Le terme «extrémisme violent» a par ailleurs été utilisé pour transcender le dilemme que constitue la définition du concept de terrorisme, qui n’a cessé de poser beaucoup de problèmes.

Mais puisque le concept «extrémisme violent», et avant lui celui de «terrorisme», émane de la même source, celle de l’Occident (plus particulièrement les Etats Unis), il a été orienté et associé uniquement  à l’Islam, ce qui lui a valu d’être largement critiqué lui aussi. Ce qui rendait certains milieux, y compris des organismes des Nations Unies, commencé à en dépasser. Et de plus en plus l’utilisation de termes alternatifs tels groupes extrémistes ou des groupes violents extrémistes ou des bandes criminelles devient plus fréquent pour décrire des groupes particuliers.

 

3-    Dans le document, il y a aussi d’autres remarques sur la forme, telles que: la différence de la période écoulée depuis l’intervention étrangère dans le septentrion Malien. Cette période est de 3 ans  dans le titre et de 4 dans la première ligne.

Erreur de frappe dans la transcription d’un mot en Arabe.

  • À propos du Titre: s’agit-t-il de l’intervention de certains  pays ou d’une intervention  internationale?
  • Il s’agissait au début de l’intervention de certains pays ou au moins un pays et s’est terminé par une opération internationale. Le document introductif le mentionne d’ailleurs bien. Mais il serait peut-être plus approprié de formuler le titre « ingérence étrangère ou externe » pour qu’il soit  plus global et plus inclusif.

 

Deuxièmement:Mon intervention consiste à soulever des questions, que je trouve pertinentes, en vue de les débattre.

 

  1. L’intervention étrangère est-elle une solution ou un problème?

–         Parmi les justifications avancées par les groupes armés: l’ingérence étrangère dans les pays musulmans. Cette raison a constitué un important facteur de recrutement et de conviction  de nombreux jeunes sortis pour la guerre. C’est pourquoi, certains groupes disent explicitement qu’ils effectuent des opérations ciblées afin d’attirer  les grandes puissances pour un combat direct. L’ouverture de ces nouvelles arènes du ’’jihad’’,  qui ne suscitent pas de divergences au sein des adeptes au sujet de sa légitimité, favorise le développement de ces groupes.

–         Dans tous les modèles d’interventions militaires, l’opération a conduit à un afflux massif de groupes de combattants vers les régions d’intervention (le septentrion Malien en est un exemple).

–         L’intervention étrangère unit les groupes armés face à un seul ennemi malgré leurs différences et contradictions internes.

 

  1. La guerre contre le terrorisme a-t-elle réduit le phénomène ou permis son expansion?
  • Les interventions militaires étrangères viennent toujours dans le contexte de la guerre contre le terrorisme. Selon un rapport, présenté par le secrétaire général des Nations Unies devant la soixante-dixième session de l’assemblée générale de l’organisation tenue en Septembre 2015 sous  le thème: ‘’Plan d’action pour lutter contre l’extrémisme violent’’, ‘’Après l’émergence d’une nouvelle génération de groupes armés, il existe un consensus international croissant sur  les mesures de lutte contre le terrorisme qui ne sont pas suffisantes pour prévenir l’expansion de l’extrémisme violent’’.
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C- L‘intervention étrangère dans le septentrion Malien a-t-elle été efficace?

Dans la région, nul ne doute que les opérations militaires étrangères ont changé la réalité sur le terrain et entrainé le recul et l’affaiblissement des groupes armés, sans pour autant les détruire ou les neutraliser.

Cependant, plusieurs observateurs –partant de la situation sur le terrain- considèrent que ces opérations sont inefficaces puisqu’elles ont été incapables de réaliser  une victoire décisive. Ce qui a permis aux groupes armés de proliférer, d’élargir leur champ d’action  qualitativement  et  quantitativement. A cela s’ajoute, la persistance de la situation, qui a permis l’émergence de ces groupes, sur le terrain.

Les raisons de l’inefficacité de l’intervention étrangère:

–         L’intervention a pour objectif la préservation des intérêts des pays  qui interviennent et la négligence des intérêts des peuples autochtones de la région. Pour illustrer cela, nous rappelons que l’intervention est venue bien en retard lorsque les intérêts de ces pays ont été menacés après le contrôle de ces groupes, par l’usage de la violence pendant plusieurs mois, de plus de 60% du territoire Malien  (soit la superficie de la France et de la Belgique regroupées) et la gestion des affaires d’une population de près de deux millions de personnes .

–         La gestion des symptômes de la crise loin des causes réelles et profondes de celle-ci, ainsi que le manque d’aide efficace au gouvernement central du Mali

–         L’usage de la force qui a engendré des erreurs graves et des souffrances insupportables des populations dans les zones d’interventions, donnant ainsi naissance à des injustices qui poussent les habitants à la violence et à se ranger du coté des groupes armés et des combattants.

–         Manque de stratégies de développement, et absence de règlement des foyers de tension.

D- Est-ce que ces interventions respectent les principes de la stratégie des Nations-Unies de lutte contre le terrorisme adoptée par la résolution de l’assemblée générale n° 288/06?

Ces principes sont :

  1. Trouver des solutions aux causes du terrorisme,
  2. Lutter contre le terrorisme,
  3. Bâtir les capacités des pays à lutter contre le terrorisme,
  4. Garantir le respect des droits de l’homme et des lois.

Or, ces interventions n’ont pas respecté ces principes à l’exception de la lutte contre le terrorisme, sans combattre ses causes. Par ailleurs, les capacités du gouvernement Malien et de ceux des gouvernements de la sous région n’a pas été renforcé comme il se doit. Plusieurs observateurs pensent que les droits humains n’ont pas été respectés car des violations ont été enregistrées dans les zones sous contrôle de l’Armée Malienne soutenue par des forces étrangères.

 

E- Qu’en est-il de la situation actuelle?

– A l’heure actuelle, la situation dans le septentrion Malien est comparable à celle de l’Afghanistan:  des opérations accablantes quasi-quotidiennes, un nombre croissant de recrues  au sein des organisations armées parmi les communautés locales, l’émergence de nouveaux mouvements, des opérations spectaculaires menées à l’intérieur même du Mali dépassant les frontières de la région nord Mali.

–Les crises et les conditions  qui ont aggravé la situation dans la région en 2012 et même avant, existent toujours comme l’a si bien mentionné le  document introductif du séminaire.

 

À la lumière de cette situation, on ne manque pas de voir la lumière au bout du tunnel. Cet espoir est incarné par la conviction des pays de la région: Mauritanie, Mali, Niger et Tchad de l’échec de l’ingérence étrangère à la région et la volonté clairement exprimée par ces pays de se doter d’une  force spéciale  d’intervention. Ce qui constitue une étape très importante dont l’efficacité est garantie, parce que les guerres par procuration sont historiquement vouées à l’échec  (rapport du Secrétaire général des Nations Unies mentionné ci-dessus).

Cependant, l’intervention des pays de la sous-région -malgré  son importance –ne se passe pas sans obstacles. Parmi ces entraves auxquelles ils sont confrontés les interférences démographiques et les problèmes d’ordre ethniques dans la sous-région.

En respectant le temps imparti à l’intervention, et à la demande du président de la session, je clôture mon intervention espérant que les débats et les commentaires éclaireront davantage le thème.

Je vous remercie


Note introductive : Azawad, trois ans après l’intervention internationale Quelles réalités ? Et quelles perspectives ?

L’opération militaire internationale dans la région du nord Mali/Azawadest entrée en février dernier dans sa quatrième année, alors que l’intervention française a dépassé cela par plus de deux mois, étant donné que ses opérations ont commencé dans les premiers jours du Janvier de l’année 2013. En dépit de toute cette période, cette bataille n’est pas encore décisivement gagnée et n’a jusqu’à présent pas pris fin. Si tel est le cas pour les opérations militaires et de sécurité, les pistes : politique et de développement ne semblent pas mieux, pour de nombreuses raisons, dont peut-être la plus importante est leur étroite interconnexion et association avec le processus sécuritaire.

L’opération a commencé au Mali sur l’autorisation du Conseil de sécurité à la mi-janvier 2013 pour établir une présence multi-spécialisée à travers la résolution 2085/2012 du Conseil de sécurité des Nations Unies du 20 Décembre 2012. Et ce pour apporter un soutien coordonné et harmonieux au processus politique en cours au Mali et à l’opération de sécurité, y compris le soutien du travail de planification de l’appui de la Mission internationale au Mali dirigée par l’Afrique et soutenir son déploiement et ses opérations. Cette résolution a été renforcée par une autre rendue par le Conseil de sécurité le 25/04/2013, lequel a défini l’objectif de cette opération comme étant « le soutien des processus politiques dans le pays et la mise en œuvre d’un certain nombre de tâches liées à la sécurité ».

La Mission a été en outre chargée de soutenir les autorités de transition –à l’époque – au Mali afin de parvenir à la stabilité et la mise en œuvre de la feuille de route de transition ; avec une attention particulière aux principaux centres de population, aux lignes de communication, à la protection des civils, la surveillance des droits de l’homme, et la création des conditions pour la fourniture de l’aide humanitaire et le retour des personnes déplacées, ainsi que l’extension de l’autorité de l’Etat, et la préparation des élections libres et une approche globale et pacifique.

Le Conseil de sécurité des Nations unies a également autorisé les forces internationales « à utiliser tous les moyens nécessaires pour contrer les menaces auxquelles elles sont confrontées dans la mise en œuvre de son mandat, qui comprend la protection des civils sous la menace imminente de violence physique, et la protection du personnel des Nations Unies contre les autres menaces, dans ses capacités et ses zones de déploiement». La résolution a aussi déclaré qu’il est possible que cela comprendrait des opérations de la Mission, seule ou en coopération avec les forces de défense et de sécurité maliennes, elle a également autorisé les troupes françaises déployées au Mali à intervenir au soutien de la Mission en cas de menace imminente et grave.

Est-ce que la situation a changé?

La Mission des Nations Unies a diagnostiqué la situation justifiant sa présence au Mali par le fait que ce pays faisait face à une «crise profonde qui avait de graves conséquences dans les domaines politiques, sécuritaires, socio-économiques, humanitaires, ainsi que sur le plan des droits de l’homme ».

La crise est due –toujours selon la Mission- à des conditions structurelles en place de puis une longue période, telle que la faiblesse des institutions étatiques, le manque d’efficacité dans la gouvernance, la fragilité de la cohésion sociale, un sentiment profondément enraciné des communautés du nord du pays d’être victimes de la négligence, marginalisées et traitées injustement par le gouvernement central, la faiblesse de la société civile et sa dépendance de l’extérieur, bien qu’elle est assez active, les effets de la dégradation de l’environnement,des changements climatiques et des chocs économiques. Ces conditions ont été aggravées à la suite d’autres facteurs de déstabilisation, y compris la corruption, le népotisme et les abus de pouvoir ainsi que les querelles internes et la détérioration des capacités de l’armée nationale.

Or, un regard sur la réalité au Mali en général, et en particulier au nord, montre que la situation décrite par la Mission des Nations Unies a connu plus de détérioration, et est devenue plus exacerbée, en particulier au niveau de la faiblesse des institutions étatiques, la fragilité de la cohésion sociale, et la croissance du sentiment de marginalisation et de négligence chez les populations du Nord du pays en général.

La région est-elle retournée à la case départ?

Le rapport publié par l’Institut International des recherches sur la paix (PeaceResearch Institute)  à Stockholm décrit la mission de maintien de la paix au Mali  comme étant l’une des missions les plus meurtrières dans toute l’histoire des missions de paix, révèle la séquence des événements, en particulier au cours de la dernière année pour un retour à la violence, à la fois dans le nord du Mali et dans les capitales voisines du Mali, où dans ces derniers mois, le rythme a accéléré, avec un taux d’une opération tous les deux mois, avec des attaques contre des capitales qui sont restées à l’abri de ces opérations au cours des dernières années, comme Abidjan il y a trois jours, et Ouagadougou il y a deux mois, et avant  l’attaque de Bamako en Novembre dernier.

L’année dernière et les deux derniers mois de l’année actuelle ont connu des dizaines d’opérations menées par des groupes extrémistes violents ; la scène ressemblait à la période de leur pré-contrôle de la région au début de 2012. Ces  opérations  ont visé les forces françaises, Maliennes et internationales. Mêmes les mouvements d’Azawad ont été pris pour cible par ces extrémistes violents.

Les activités d’enlèvement ont également repris avec  force, à travers l’actualisation du dossier du kidnapping  de deux otages Suédois, et  Sud Africain, qui étaient aux mains d’Al-Qaïda, ainsi que l’enlèvement d’une Suisse séjournant à Timbuktou, à cela s’ajoute l’enlèvement d’un couple Australien prés des frontières  de Burkina Faso.

Nul  ne peut  ignorer la montée  remarquable de la participation des jeunes africains, notamment les jeunes peulh dans ces opérations, à la fois au niveau des attaques menées par le bataillon Macina affilié à Ansar al-Din, ou au niveau des attaques perpétrées dans les capitales  africaines (Radisson Bamako – Splendide Ouagadougou – Grand Bassam Abidjan). Un pari pour lequel al-Qaïda et ses mouvements avaient, semble-t-il, travaillé pendant une longue période, et ont commencé à le gagner pratiquement en créant un mouvement de recrutement dans les rangs des ethnies africaines ayant vécu historiquement les injustices en Afrique de l’Ouest.

Au niveau politique, et en dépit de la signature d’un accord de paix entre le gouvernement Malien et les mouvements d’Azawad depuis le 20 Juin 2015, la situation politique au Nord du Mali est restée au point mort, et l’accord, qui fut l’objet de critiques de la part de l’opposition Malienne, n’a pas pu être appliqué.
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Cette situation s’est directement reflétée sur les conditions de terrain dans le nord du Mali, avec la question de l’action armée comme alternative devant le colmatage des perspectives politiques, et en dépit de la visite (renforcement) ? de la délégation du Conseil de Sécurité pour la région, et des suggestions de la tenue d’un forum pour la paix à Kidal, cependant, les réalités sur le terrain sont toujours au point mort,  sans qu’il ait à l’horizon une  lueur d’espoir pour une solution politique pouvant constituer un aspect positif dans ce sombre tableau couvert de taches de sang à plusieurs places.

L’accord signé à Alger à la première phase, et à Bamako dans la dernière phase stipule la mise en place des conseils locaux élus au suffrage universel et direct, avec de larges pouvoirs, mais sans indépendance, dans le nord Mali, ou même l’«officialisation» du nom de l’Azawad, qui est la dénomination de la zone adoptée par les mouvements de l’Azawad. Or, aucune  étape n’est franchie dans ce sens.

Peut-être la question de cet accord dont la mise en œuvre a été la plus rapide, était le point relatif à l’annulation des mandats d’arrêt émis contre certain nombre de dirigeants des mouvements d’Azawad, bien que le dossier du  leader du groupe Ansar al-Din a été  l’un des grands obstacles non seulement devant l’exécution de cet accord mais aussi pour la stabilité dans la région d’Ivogass en particulier.

Nul ne peut  ignorer ici, des cas similaires d’intervention à travers le monde, où des affrontements armés ont continué même après la fin  de l’intervention internationale occidentale, par exemple le cas de l’Irak et l’Afghanistan.

Alors,  quelle est actuellement la réalité de la situation dans la région d’Azawad, après trois ans d’intervention française et internationale?  réalité  sécuritaire? politique? et le développement?

Est-ce que les mouvements «extrémistes violents» ont réussi à imposer leur agenda en imposant une guerre d’usure dans laquelle, il n’ya ni vainqueur,  ni fin d’hostilités?

Quelles répercussions de l’élargissement des activités d’Al-Qaeda  en dehors du cadre traditionnel de ses zones du nord du Mali et les zones limitrophes ? et son expansion dans les pays voisins et leurs capitales ?

Jusqu’à quelle limite, l’intervention internationale peut-elle se poursuivre au nord du Mali?

Quel est le  rôle de la Force Sous-régionales que le groupe des cinq pays du Sahel a annoncée ? et quel rôle de la force africaine discutée au niveau de l’Union africaine ?

Quel est l’avenir de la région dans son ensemble à la lumière de la situation actuelle ?

Ces sont des questions majeures placées dans les mains de ce groupe d’élite, de chercheurs, nous espérons que les résultats et réponses soient un facteur qui contribuerait à la stabilité de la région, en lui épargnant plus de sang, et plus de pertes humaines et matérielles.

 


Diner en l’honneur de l’Ambassadrice d’Allemagne en Mauritanie à l’occasion de la fin de son accréditation en Mauritanie.

Le Centre Sahel pour l’Expertise et le conseil a organisé le Mercredi le 15 – 07 – 2015 un diner offert en l’honneur de son excellence l’Ambassadrice d’Allemagne à Nouakchott Madame Brigita Maria Siefker-Eberle et cela à l’occasion de la fin de son séjour en République Islamique de Mauritanie.

La cérémonie enregistrait la présence d’éminentes personnalités diplomatiques et culturelles : l’Ambassadeur des Etats Unis d’Amérique à Nouakchott Monsieur Larry André et son épouse, le diplomate International et ex ministre Ahmedou Ould Abdallah, l’ancien ambassadeur et ministre Monsieur Hamoud Ould Ely et les deux chercheurs Abdellahi Mamadou Ba et Ahmedou Mohamed El Moustapha de SAHEL-EC.

Le diner fut l’occasion d’un débat sérieux sur plusieurs thëles culturels et d’intérêt historique en Mauritanie et l’espace arabe, ainsi que les défis sécuritaires dans la zone du Sahel et du Sahara du nord du Mali à la Libye ; de même, l’extension et les perspectives de déploiement des organisations armées en Syrie et Irak et leur capacité de dissémination hors de ce périmètre, ponctuaient l’échange.
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A la clôture de la rencontre, le Président du Centre, Monsieur Mohamed Abba Sidi Jeilany, remit un présent symbolique, à son Excellence l’Ambassadrice, par considération de ses activités diplomatiques, notamment la valeur du travail accompli en Mauritanie


Rapport sur la séance de discussion sous le thème : « le Sahel et l’Organisation de l’Etat Islamique : Etendue de l’existence et type de dangers »

Rapport sur une séance de discussion sous le thème « le Sahel et l’Organisation de l’Etat Islamique : Etendue de l’existence et type de dangers »
Nouakchott, le 10/06/2015 : Centre de Formation et d’Echange à Distance – Palais des Congrès.
Experts : l’Organisation de l’Etat Islamique (EIL) dans les sociétés locales accentuera leurs dangers.

Un grand nombre d’experts et de chercheurs stratégiques affirment que le danger d’expansion de l’Organisation de l’Etat Islamique dans la zone du Sahel s’intensifiera dans la mesure où cette organisation aura réussi à infiltrer les sociétés locales pour y couver de l’influence et accumuler des forces, notamment parmi les couches socialement vulnérables. D’autres experts considèrent que l’EIL n’est pas encore ancrée dans la zone du Sahel du fait de sa concurrence avec d’autres organisations plus anciennes et soulignent la tendance de plusieurs groupes jihadistes à migrer vers des franchises locales et ethniques dans leurs revendications et analyses.
Plusieurs chercheurs ont souligné, au cours de la séance de discussion, ce qu’ils ont qualifié de réussite des mouvements jihadistes, à infiltrer de nouvelles composantes ethniques du Sahel, restées, longtemps, hors de leur influence, comme la communauté des Peuls dans la zone nord du Mali qui se retrouve, avec son propre groupe, dénommé «Mouvement de libération du Macina» ; l’infiltration de ces organisations, dans le groupe des Peuls intervient après leur ancrage parmi les populations arabes et touarègues existants. L’adhésion éventuelle à l’Organisation de l’Etat Islamique constituera un danger pour toute la zone et particulièrement à l’heure de la complémentarité empirique, du discours de l’organisation, de l’obscurantisme de ses objectifs et de la concentration de ses forces sur l’objectif de la destruction .
Certains chercheurs ont souligné que la première infiltration des ethnies africaines noires, par ces groupes jihadistes, s’opérait par le biais de la dénomination : « Ehl Sunna, la Daawa et le jidad au Nigeria» connue médiatiquement sous le nom de « Boukou Haram», composée en grande partie de l’ethnie peulh et de HAOUSSA.

Le cadre local handicap à l’Organisation de l’Etat
Les chercheurs n’ont pas omis de souligner que le caractère local et sectaire de ces groupes – particulièrement au nord du Mali – peut constituer un obstacle devant le parachèvement de l’appartenance de ces mouvements à l’EIL et leur adhésion à ses objectifs. Dans la dynamique de ces mouvements s’interpénètrent, le principe et l’Intérêt, l’idéologie et la tribu, l’international et le local. Des divergences en ont résulté et failli apparaitre – entre l’Alqaida au Maghreb islamique (AQMI) et le groupe Ansar Dine, au moment de leur domination du nord du Mali , suite au désaccord de points de vue sur le concept même de la frontière ; AQMI en refuse la reconnaissance et considère sa position idéologique au moment où elle la respecte, par son caractère et sa prise en compte de la situation qui prévaut dans la Zone
Pour certains experts, pallier aux injustices vécues par les communautés autochtones et le développement de leurs zones peut arrêter l’infiltration des organisations jihadistes ; à contrario, l’accroissement de l’oppression et de l’exclusion et l’ignorance de celle-ci par le monde facilitent l’implantation des organisations extrémistes, au sein populations convaincues d’être abandonnées à leur sort.
Relever le défi de la course à la Khilafa
Les chercheurs ont axé leur démonstrations sur la polarisation provoqué par l’Organisation de l’Etat islamique, au sein des groupes jihadistes, après son annonce d « AlKhalifat » en réponse à la tentative, par l’Emir d’AQMI, Eymen Dawahiri qui voudrait tirer le tapis sous les pieds de l’EIL, au profit du front Nouussra en Syrie. L’annonce d’Alkhilafa par l’EIL constitue une source d’attrait et de motivation, chez les candidats au Jihad.
Par cette annonce, l’EIL a pris le pas sur toutes les autres franchises de l’internationale jihadiste, surtout auprès des jeunes dynamiques qui trouvaient, long, le délai d’attente de l’annonce d’Alkhilafa ; certains d’entre eux soupçonnent même les dirigeants d’AQMI de l’avoir retardée.
Les experts ont considéré, au cours de leurs discussions, que l’Organisation de l’Etat Islamique a réalisé d’importants acquis à travers l’annonce de la Khilafa ; ainsi s’assure-t-elle une meilleure capacité de séduction auprès de milliers de jeunes, dévoués, tout en suscitant des débats ou des divergences au sein des groupes jihadistes concurrents, sur la légitimité du projet d’Etat islamique et la position légale à son égard. L’occasion est alors donnée, à la nouvelle direction, de dépasser plusieurs personnalités ressources dans le domaine du Jihad, au point de les neutraliser par une classification au titre des organisations ennemies, voire la stigmatisation par l’excommunication (Takfir).
Le Centre et les parties
Les chercheurs ont vu que l’EIL se focalise, jusqu’ici, au niveau de la Syrie l’Irak et l’Orient en général. L’espace du Sahel – ne se transformera en une zone d’attraction jihadiste qu’après une pression sur le Centre de commandement et de décision, voir sa destruction, à l’exemple d’Al Qaida, en Afghanistan ; l’influence subséquente, au Maghreb et dans la péninsule arabique (Yémen par exemple) résulte de cette déstructuration du noyau.
A ce moment-là, l’Ei il opérera extension similaire, vers les marges et les extrémités.
Economie du crime
Les chercheurs ont évoqué ce qu’ils ont qualifié de « propagation de l’économie du crime » dans la zone du Sahel, considérant que les auteurs sont mieux servis par l’insécurité et l’absence d’un Etat central capable d’imposer la loi et de mettre en œuvre une barrière douanière, de nature à limiter leurs activités dans la zone.
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L’un des chercheurs a estimé que le nombre de personnes, impliquées d’une manière directe dans l’économie du crime (vente de stupéfiants, d’armes et de cigarettes), à environ 20 à 30 mille, seulement au nord du Mali ; l’évaluation souligne la nécessité de prendre en considération cet aspect mercantile dans toute réponse aux défis sécuritaires dans la zone.
Liste des participants à la séance :
1. Mohamed Abba El JEILANY, Président du Centre du Sahel pour l’Expertise et le Conseil
2. Dr Mohamed Ould Sid’Ahmed Vall : Président du Centre « Mebdeh »
3. Mohamed Mahmoud Abu El Maali : Ecrivain et expert dans les questions des groupes jihadistes
4. Mohamed Raji : du Centre Al Jasera pour les Etudes
5. Abdellahi Mamadou Ba : Académicien et Chercheur Stratégique
6. Moussa Ould Hamed :Ecrivain journaliste et Expert de la zone du Sahel
7. Moctar Ould Dahi : Diplomate Mauritanien
8. Dr Mohamed Mahmoud Sedigh : Président du Centre Mauritanien d’Etudes et de Recherches Stratégiques
9. Mohamed El Hafedh El Ghabed : Ecrivain journaliste et chercheur dans le domaine des Mouvements Islamiques
10. Ahmed Mohamed El Moustapha : Chercheur dans le domaine des mouvements armés dans le Sahel et le Sahara
11. Dr Mohamed El Mehdi Ould Mohamed El Bechir : Chercheur dans le domaine de la Pensée Islamique
12.Chenouve Ould Maloukiv : Directeur du site électronique Twarry
13. El Haiba Cheikh Sidaty : Directeur du site El Akhbaar
14. Ahmed Lemine – Correspondant d’AL Jasera Net
Centre du Sahel pour l’Expertise et le Conseil


Le septentrion Malien : Répète-t-on les mêmes erreurs 3

I- Faits : 

Au cours des semaines dernières, un fort regain des actions armées et une prolifération de la violence dans plusieurs zones du septentrion malien allant de la ville de Minka frontalière de l’Algérie à Léré sur les frontières avec la Mauritanie ont été enregistrés. Les affrontements les plus violents ont opposé les mouvements armés affiliés à la coordination des mouvements de l’Azawad avec des groupes armés alliés et soutenus par le gouvernement sous le nom des forces d’auto-défense ‘’Gatia’’. Ces affrontements -qui interviennent suite à l’impasse politique- ont entrainé des pertes humaines et matérielles.

Les mouvements armés liés à Al-Qaeda ont également contribué à  cette violence. Leur action ont varié entre des opérations qui ciblent les forces de l’ONU  situées en dehors des territoires de l’Azawad comme le massacre des Occidentaux dans un restaurant à Bamako et la tentative d’assassinat du colonel de l’armée Mohamed Ould Midou, originaire des Arabes de l’Azawad dans la capitale malienne.

Parmi les opérations menées par les mouvements liés à Al-Qaeda, en dehors des frontières conventionnelles de l’Azawad, l’opération de Nampala, près des frontières avec la Mauritanie.

Il est à noter qu’une grande partie de ces opérations était l’œuvre du groupe ‘’Al-Mourabitoune’’ dirigé par Mokhtar Belmokhtar plutôt connu sous le surnom ‘’Belawar’’. D’autres mouvements ont pris part à certaines opérations comme celle de Bamako qui a connu la participation de Ançar Ed-Dine bien que ‘’Al-Mourabitoune’’ étaient les premiers à revendiquer l’attaque à travers une déclaration de son porte-parole.

Les principaux mouvements d’Azawad ont refusé de signer l’accord d’Alger qui a été signé par le gouvernement malien; accord arraché suite à une médiation qui a duré 8 mois au cours desquels 5 rounds de négociations ont eu lieu. Cet accord a été qualifié par la médiation internationale d’opportunité en vue de ‘’promouvoir l’intérêt national et la reconstruction de l’unité nationale du Mali sur des bases originales qui respectent son intégrité territoriale et tiennent compte de la diversité ethnique et culturelle ainsi que les particularités géographiques, sociales et économiques’’.

La coordination des mouvements de l’Azawad, pour sa part, considère que l’accord ‘’ne répond pas aux principales aspirations des Azawadis, ne reconnait pas la région d’Azawad comme entité géographique et politique, le droit de ses habitants dans la gestion de leur affaire sécuritaire et administrative ainsi que la possibilité de former un parlement.’’

Plusieurs parties -accompagnées d’une intense activité diplomatique dans certains pays dont le Mali, l’Algérie, la Mauritanie, le Sénégal et la Côte d’Ivoire- ont mis des pressions sur les mouvements d’Azawad en vue de les emmener à prendre part à la signature de l’accord prévu avant la fin du mois de Mai courant à Bamako sous peine de menaces allant jusqu’aux sanctions .

Pour sa part, le chef de la délégation des nations unies au Mali le tunisien Al-mounji Al-Hamidi intensifie ses contacts avec les mouvements d’Azawad opposés à l’accord d’Alger durant une visite non déclarée à Nouakchott avec l’appui des autorités mauritaniennes.

Parmi ces parties, il convient de citer l’organisation de la coopération Islamique par le biais de son secrétaire général Iyad Ben Amine Madani qui a multiplié ses rencontres avec les différentes parties de la crise du septentrion Malien notamment les mouvements qui sont opposés à l’accord.

A tout cela s’ajoute des acteurs internationaux comme la France et les Etats Unis qui ont mis des pressions sur les mouvements d’Azawad.

II- Diagnostic :

Les faits ci-dessus mentionnés prouvent que le nord Mali va vers une situation de crise:

  • La multiplication des actions armées et de la violence qui revêtent des formes diversifiées où l’ethnique, le tribaliste et le jihadiste interfèrent faisant de l’Azawad un champ de confrontation pour plus d’une partie.
  • Offrir plus d’un alibi aux habitants de l’Azawad en vue de rejoindre les mouvements jihadistes suite au blocage de toute solution politique répondant aux aspirations des Azawadis ce qui met à nu les dirigeants de ces mouvements les privant de toute influence sur les masses.
  • Mettre les dirigeants azawadis devant des choix difficiles voire impossibles même qui consistent soit à: (i) faire face aux populations munis d’un toit de revendications très bas et par conséquent le retour à la période d’avant 2012,
  • date à laquelle une grande partie de la région de l’Azawad fut contrôlée par ces mouvements et l’annonce par le plus grand mouvement, à savoir le mouvement national de la libération de l’Azawad (MNLA), de l’indépendance de la région en Avril 2012, (ii) soit s’engager dans une confrontation politique et diplomatique ouverte avec des acteurs régionaux et internationaux auxquels ces mouvements ne peuvent pas faire face.
  • Les pressions internationales entraineront le rangement des pays de la sous-région du côté des grandes puissances bien que ces pays soient persuadés que la crise ne se résout pas par la signature d’un accord sous la contrainte de la pression internationale et la menace des sanctions.

III- Conclusions:

A travers les faits que nous avons reflétés et le diagnostic présenté, nous pouvons déduire les conclusions suivantes:

  1. La communauté internationale et les acteurs sous-régionaux répètent les mêmes erreurs commises lors des précédentsrèglements du conflit dont le dernier fut l’accord des années 90. Ces accords ne sont en effet que des placebos inefficaces qui n’ont pas réussi à mettre un terme au différend qui n’a cessé de rebondir depuis  l’accession du pays à la souveraineté.
  2. Les efforts entrepris aujourd’hui par la communauté internationale occultent –de bonne ou de mauvaise foi- les multiples changements survenus dans le monde arabe notamment ‘’les soulèvements du printemps arabe’’ et
  3. les grands sacrificesconsentis par les peuples en vue de reprendre en main leur propre destin plus particulièrement en Afrique à travers la sécession du Sud Soudan et les communautés qui œuvrent à l’indépendance de l’Azawad à travers une forte pression populaire sur les leaders par le biais des manifestations dans les villes et les camps des réfugiés ainsi que l’usage des médias et des réseaux sociaux au service des revendications.
  4. La discorde entre les acteurs régionaux intervenant dans le dossier dont la dernière est la crise entre la Mauritanie et l’Algérie. A cela s’ajoute l’atmosphère tendue entre la Mauritanie et ses deux voisins le Mali et le Sénégal  qui pousse chaque pays à posséder le maximum d’atouts dans la sous-région en vue de les exploiter au service de ses intérêts le moment opportun.
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  6. L’échec des Nations unies à former une force internationale issue des armées des pays voisins a eu des effets sur la situation sécuritaire dans l’Azawad et a –par conséquent- entrainé le maintien de plusieurs troupes françaises sur le terrain. Ce qui donne des alibis aux mouvements liés à Al-Qaeda pour recruter des jeunes dans le combat qu’ils mènent contre ce qu’ils appellent ‘’le retour du colon français sous de nouvelles formes et de nouveaux aspects’’.
  7. Dans ce même contexte, la réalité des villes de l’Azawad dans le septentrion du Mali offre de multiples indicateurs qui soutiennent les allégations des mouvements
  8. d’Azawad qui prétendent la négligence de la région par le gouvernement malien au cours des dernières décennies. A titre d’exemple, aucune route bitumée ne relie les villes de la vaste région, les effets du sous-développement et l’échec économique sont visibles dans les parties de l’Azawad.

IV- Propositions:

Nous pensons que les propositions suivantes sont de nature à permettre des solutions qui: (i) évitent à la région des secousses sécuritaires dont elle peut se passer, (ii) restaurent la sécurité au azawadis pour un avenir meilleur, (iii) dissipent beaucoup de justificatifs qui poussent les jeunes d’Azawad et du Maghreb Arabe à rejoindre les mouvements armés, (iv) offrent à ces mouvements des bastions sociaux, (v) et en fin présentent ces mouvements comme étant  une alternative plus convaincante que le gouvernement du Mali et les pays de la sous-région.

  • Tirer profit des erreurs commises lors des précédentes expériences. Car la crise actuelle est la 6ème confrontation armée entre les différentes composantes d’Azawad notamment les Arabes et les Touaregs.
  • Les solutions dictées ne peuvent servir de base à un règlement. Tout aussi, les accords fragiles peuvent calmer les confrontations pour quelques semaines ou mois mais leurs effets sont conjoncturels et risquent d’avoir des impacts inverses par l’amplification des tensions une fois l’effet du calmant terminé.
  • Le temps doit faire partie de la solution et non pas du problème. Car les revendications qui pourraient être une issue stratégique pour les Azawadis au cours des années 90 ne sont plus acceptables de nos jours et le toit des négociations durant le début de la deuxième décennie du 21ème siècle est aujourd’hui largement dépassé en raison de multiples variables sur le terrain et au sein des institutions dirigeantes des mouvements d’Azawad.
  • L’élimination des berceaux locaux des mouvements liés à Al-Qaeda impose l’institution d’alternatives fiables au moment où ces groupes s’autoproclament substitut des autorités maliennes, ce que les différentes communautés cherchaient en vue d’incarner leurs volontés à faire face à ce qu’elles appellent ‘’l’occupant malien’’. Par conséquent, elles ont adhéré massivement aux groupes qui n’ont cessé de pulluler au cours des deux dernières décennies.
  • La lecture réaliste de la crise de l’Azawad exige le courage et la volonté afin de dépasser le cercle vicieux dans lequel se trouvent tous les acteurs impliqués dans le dossier depuis les années 60 du siècle dernier jusqu’à nos jours ; cercle qui était à l’origine de la transformation de toute la région du nord et ouest africain en une base des groupes jihadistes.

Aujourd’hui, il est plus que nécessaire de mener une réflexion en vue d’aller de l’avant vers une étape qui puisse garantir au Mali son intégrité tout en respectant la volonté des populations de l’Azawad d’accéder à une forme d’indépendance, de liberté, de gestion de leurs propres affaires à travers une autonomie élargie, une fédération ou une confédération et en mettant fin aux solutions basées sur des marchés

qui se terminent souvent lorsque les marchands consomment leurs prix et commencent à chercher une nouvelle offre couverte du sang des innocents, des larmes des orphelins et des pleurs des déplacés craignant pour leur vie à la quête d’un avenir plus sûr.

 

 

 

 

 

 

Nouakchott, avril 2015

 

CENTER SAHEL EXPERTISE & CONSULTANCY

 


Synthèse des travaux du premier séminaire 6

Le Centre Sahel pour l’expertise et le conseil publie la synthèse des travaux du  Séminaire « Comment neutraliser les groupes violents par le dialogue »,The strongest of them are Kamdeepak capsules and Mast (cialis 5 mg) my web-site Mood oil are the best ayurvedic remedies to cure sexual weakness.  organisé par sahel for expertise & consultancy au Centre Mauritanien d’échanges et d’Enseignement à Distance, jeudi le 22 janvier 2015.

Cliquer ici


Le mot de bienvenue du Président du Sahel pour l’expertise et le conseil 4

بسم الله الرحمن الرحيم
الحمد لله رب العالمين والصلاة والسلام على النبي الكريم،
Messieurs les représentants des ministères de la justice, de la défense et de l’intérieur,
Excellences membres du corps diplomatique,
Honorables académiciens,
Mesdames, Messieurs,
Chers invités,
C’est pour moi un grand plaisir de vous exprimer toute notre gratitude d’avoir accepté de partager avec nous le lancement de nos activités et le démarrage de ce centre qui, nous l’espérons, constituera une importante participation au service de l’édifice scientifique et proposera des solutions appropriées aux problèmes de notre région dans les domaines sécuritaire et du développement économique et social.
La présence de ce pare-terre d’intellectuels dotés d’expériences stratégiques ainsi que cette représentation officielle et diplomatique, qui nous honore tant, représente pour nous un soutien indéfectible en vue de poursuivre cet élan, nous rassure mais aussi nous permet de lever haut la barre quant aux attentes.

Honorables invités,
​Notre présent atelier discute un sujet qui a tardé à être traité malgré la nécessité urgente, à savoir: ‘’moyens de neutraliser les groupes violents à travers le dialogue’’, puisqu’il intervient 13 ans après la stratégie mondiale de lutte contre le terrorisme menée par les Etats Unis. Stratégie qui a entrainé le démantèlement des organisations dites terroristes qui ont été réduites à des idées adoptées par de petits groupuscules voire même des individus. Ce qui a entrainé une prolifération sans précédent de la violence à de vastes régions (région du Sahara et du Sahel, quelques pays d’Afrique sub-saharienne, la corne de l’Afrique, la péninsule de Sinaï, le Yémen, la Syrie, l’Iraq, l’Afghanistan, le Pakistan ainsi que plusieurs capitales mondiales dont Paris fut la dernière).
​Le phénomène du terrorisme prend désormais, de façon progressive, des manifestations atypiques. Il n’est pas toujours lié à une vision religieuse ou des idéologies qui tendent à l’extrémisme. De plus en plus de groupes terroristes pratiquent la violence sous des motifs liés à leur appartenance sociale, leur catégorie et leur strict intérêt. Ils se distinguent difficilement des groupes conventionnels du crime organisé. A cela s’ajoute la complexité des relations et d’intérêts entre ces groupes ainsi que l’échange de soutien et d’appui.
Honorables invités,
​Nous avons choisi de regrouper des spécialistes du droit musulman, des juristes, des juges, des forces de sécurité, des experts ayant une expérience administrative et diplomatique, des spécialistes des mouvements armés sous un seul toit en vue de discuter cette question. Nous pouvons, d’ores et déjà, affirmer que leur échange fructueux permettra de dégager les meilleures suggestions.
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​Nous avons choisi de commencer là où les autres se sont arrêtés et de s’orienter vers l’étude des solutions puisque la question a eu toute sa part, et même plus, d’études et de recherches. Nous essayons de formuler des conclusions et propositions concrètes que nous mettons à la disposition des décideurs. Conclusions que nous considérons, une fois adoptées, susceptibles de mettre notre pays et le monde à l’abri des risques d’une violence qui n’a cessé d’accroitre.
Mesdames, Messieurs,
La première séance de cet atelier, auquel vous nous faites l’honneur d’y participer, discutera de: ‘’la justification légale du dialogue et de la lutte contre le terrorisme’’. Elle sera présidée par Monsieur Dahane Ould Ahmed, directeur du centre mauritanien d’études stratégiques.
La seconde séance sera dédiée à l’évaluation des expériences du dialogue dont celle de notre pays.
La troisième séance, sera consacrée aux conclusions des deux premières séances en plus des propositions des participants à l’atelier. Ces conclusions et propositions figureront dans un communiqué final.

Mesdames, Messieurs,
Permettez-moi de présenter mes sincères remerciements et ma profonde gratitude à tous ceux qui ont participé à l’organisation et la réussite de cet atelier. Une mention spéciale au ministère de la défense nationale, au ministère de la justice, à l’état-major des armées, l’état-major de la gendarmerie, la direction générale de la sûreté nationale, la direction des études et de la documentation sans oublier le centre de formation et d’échange à distance.
Mes remerciements vont également à vous, honorables participants.
Encore une fois, je vous souhaite la bienvenue et plein succès aux travaux de cette journée scientifique.

والسلام عليكم ورحمة الله وبركاته


Premier atelier de Sahel pour l’Expertise et le Conseil 2

Sahel pour l’Expertise et le Conseil organise un atelier sur le thème « Comment neutraliser les groupes violents parIt is used for massaging patients who suffer from paralysis, body pain and pain in joints. 3. find to find out more viagra 25 mg le dialogue »

au Centre Mauritanien d’Echanges et d’Enseignement à Distance, jeudi le 22 janvier 2015.