Contribution au débats de l’état-major Général des Force Armée par Colonel / Mohammed Muostafa Sakhaawi – l’Etat-major Général des Armées


 

Au nom d’Allah le Très Miséricordieux

Louange à Allah, et paix et bénédictions soient sur le Messager d’Allah

Messieurs,

Paix, miséricorde et les bénédictions d’Allah

(Salamou Aleikoum Wa Rahmatou Allah wa Barakatouh)

C’est une grande joie et un énorme plaisir pour moi de participer avec vous en ma qualité de représentant de l’establishment militaire, dans cette table ronde organisée par le Centre SAHEL pour l’expertise et les conseils sous le thème: « Azawad, trois ans après l’intervention internationale: Réalités et perspectives. »

Cette occasion me permet de renouveler l’ouverture et l’intérêt de l’establishment militaire vis-à-vis des différentes activités de réflexions qui se focalisent sur les défis de sécurité croisant avec ses compétences, donc, et en fidélité à la nature de l’institution à laquelle j’appartiens, et que je représente, mon intervention se limiterait sur l’approche et l’interpellation de l’aspect sécuritaire du problème, et les implications de sécurité posés par ce problème d’Azawad, laissant aux honorables universitaires, politiciens et chercheurs la tâche de la recherche et la discussion des autres intrants et problématiques.

Mesdames et Messieurs,

Le problème Azawadien est un problème essentiellement politique, économique et social, mais la façon avec laquelle il a été traité, le fait que les frères maliens n’ont pas pu y arriver un accord permanente et durable, et les circonstances internationales au cours des dernières années sont des facteurs qui ont contribué à faire sortir ce problème de son contexte économique et politique pour le transformer en un problème de sécurité très grave –un problème qui pose un défi de sécurité principalement pour les frères maliens, en particulier, pour le voisinage en général, et peut-être pour le monde si la situation continue telle qu’elle est.

Mesdames et Messieurs,

Les forces armées mauritaniennes fonctionnent conformément à une doctrine de combat centrée sur trois points, à savoir:

– La défense de l’intégrité territoriale de la République Islamique de Mauritanie, contre toute menace,

– Participation au maintien de l’ordre sur le territoire national de la République,

– La participation aux efforts internationaux de maintien de la paix

Partant de cette doctrine de combat, et en application des directives des plus hautes autorités de l’État, les forces armées nationales ont contribué et continuent de contribuer en réponse à ses fonctions initiales et à la demande du système des Nations Unies, aux efforts visant à solutionner et faire face aux défis en matière de sécurité dans la République du Mali, sur continent africain et au Moyen-Orient.

Les forces armées ont tenu à respecter à la lettre, au milieu des événements dans la République du Mali, leurs objectifs et leur doctrine, et ont concentré leurs efforts principalement sur la fortification de la frontière, la sécurisation des réfugiés, la participation active aux efforts des Nations Unies pour maintenir et installer la paix, et le renforcement de la coopération en matière de sécurité au niveau régional et continental.

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À cet égard, les forces armées mauritanienne sont:

– La sécurisation des frontières mauritaniennes avec la République du Mali empêchant ainsi quiconque d’utiliser le territoire Mauritanien comme un point de départ ou de transit pour menacer la sécurité de la République du Mali.

– Laisser les frontières ouvertes pour les réfugiés, leur accueil et leur sécurisation dans le camp « Mbera ».

– Participation avec observateurs militaires sous l’égide de l’Organisation des Nations Unies pour surveiller le respect de l’accord signé entre les Parties maliennes.

– Une coordination permanente et efficace avec les autorités maliennes, et avec les pays du champ, et le voisinage, et la création et l’activation des espaces communs de coopération en matière de sécurité, tels que: (Les Etats du champ, le Sahel) afin d’assurer une approche optimale plus efficace vis-à-vis des répercussions sécuritaire du dossier malien très épineux.

Ces actions entreprises ces dernières années par les plus hautes autorités du pays ont permis la remise en état de nos forces armées, et de les rendre capables de mener à bien les tâches qui lui sont confiées en fonction de leur doctrine ; les forces armées ont tenu à l’application à la lettre et le respect strict de cette doctrine dans tous les objectifs, les stratégies et les actions.

Ces efforts entrent dans le cadre d’une politique consciente qui a permis le renforcement continu des capacités de nos forces armées, et la confirmation de leur efficacité, non seulement dans la défense de la frontière, et la participation à l’établissement de la sécurité et de la tranquillité, mais aussi par la contribution active dans les efforts internationaux de maintien de la paix déployés par le système des Nations Unies comme témoigné par le Secrétaire général de l’ONU lors de sa récente visite dans notre pays. C’est ainsi que nos forces armées participent actuellement dans les efforts de la communauté internationale pour l’instauration et le maintien de la paix dans: la Côte d’Ivoire, la République centrafricaine, comme elles avaient déjà participé à ces efforts en Syrie.

Mesdames et Messieurs,

La solution du problème Azawadien incombe principalement aux frères maliens ; il ne peut pas être militaire, parce que les solutions militaires, comme prouvé par de nombreuses expériences à travers l’histoire, ne peuvent être que temporaires, et doivent préparer des solutions plus profondes et plus durables. Toute solution politique qui n’exclut aucune partie, et prend en compte les demandes et exigences économiques et sociales de tous dans le cadre de l’intégrité territoriale de l’Etat Malien aura une grande chance de succès.

 

 

Mesdames et Messieurs,

Je ne peux conclure avant de remercier le frère Mohamed Abe Sidi El Jeilani, et à travers lui, le centre SAHEL pour l’Expertise et les Conseils pour avoir donner cette occasion à notre Institution pour participer à ce débat constructif, avec les meilleurs chercheurs et universitaires, sur un problème auquel notre Institution accorde une attention particulièrement grande.

Je vous remercie.

Wa Salamou Aleikoum Wa Rahmatou Allah wa Barakatou

 

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